Une couturière du bourg de Liffré, étant assez bonne ouvrière, avait beaucoup d’ouvrage, aussi prit-elle une apprentie pour l’aider.

Toutes deux allaient en journée non seulement dans le bourg, mais également dans les villages de la paroisse et même dans les communes voisines.

Un soir qu’elles s’en revenaient et qu’il faisait quasiment nuit, elles passèrent près d’un cimetière. Tout à coup, la maîtresse s’arrêta épouvantée et dit à son apprentie :

« Regarde donc un suaire que voilà étendu sur une tombe avec des cierges allumés aux quatre coins. » Mais je ne vois rien, répondit la jeune fille, c’est sans doute pour me faire peur.

— Comment ! Tu ne vois rien ? Là, à droite, à côté de la vieille croix paroissiale en granit.

— Vous avez pour sûr la berlue, car moi je ne vois rien.

Une fois rentrée chez elle la couturière raconta à sa mère ce qui lui était arrivé. « Je suis certaine dit-elle, d’avoir vu un suaire sur une tombe du cimetière et quatre cierges allumés. Cependant mon apprentie, elle, n’a rien vu. »

— Celle qui voit, répondit la mère, est dans la grâce du bon Dieu, et celle qui ne voit rien est en état de péché mortel. La première fois que t’apparaîtra cette vision, il faudra t’armer de courage, entrer seule dans le cimetière, t’agenouiller près de la tombe, toucher le suaire et réciter des prières pour le mort qui a été enterré à cette place.

Dès le lendemain soir, l’ouvrière aperçut ce qu’elle avait vu la veille. Elle congédia son apprentie et, plus morte que vive, alla prier sur la tombe.

Comme elle touchait le linceul étendu à ses pieds, une voix semblant sortir des entrailles de la terre, lui dit : « Ce linceul servira à t’ensevelir. »

La couturière se sauva, effrayée, et s’en alla répéter à sa mère les paroles qu’elle venait d’entendre.

Matériel qu'il vous faut pour le costume :

• - 1 caleçon long noir ou bleu marine
• - 1 sous-pull noir
• - des feuilles blanches de papier
• - 1 crayon à papier
• - 1 paire de ciseaux
• - 1 tube de colle
• - 1 agrafeuse
• - 1 schéma du squelette humain, que tu prendras dans un livre d'anatomie avec les os du bas (tibia, péroné, fémur et bassin), les os du haut (crâne, cage thoracique, humérus, radius et cubitus).

Réalisation :

- 1 - Dessiner les os :

- Mets ton caleçon bien à plat. Prends les feuilles blanches et dessine les os en t'inspirant de la feuille d'anatomie.

- Pour le bassin, fais un papillon simplifié.

- Pour les jambes, dessine les deux fémurs ainsi que les tibias et les péronés.

- Pour la taille des os, prends les mesures en fonction de la longueur de ton pantalon.

- 2 - Découpage des os :

- Découpe les os soigneusement à l'aide des ciseaux.

- Laisse le tibia et le péroné attachés ensemble. Ce sera plus facile pour les coller par la suite.

- 3 - Coller les os :

- Colle ensuite les différents os sur le caleçon grâce ton tube de colle.

- Rassure ta maman, cela n'abimera pas tes vêtements. Les os se décolleront facilement et après un passage en machine à laver, tes habits seront comme avant.

- 4 - Agrafer :

- Pour être certain de rester le plus beau des squelettes durant toute la fête, ajoute une ou deux agrafes pour attacher les os au pantalon.

- Tout comme la colle, les agrafes s'enlèveront facilement après la fête.

- 5 - Haut du corps :

- Maintenant prends ton sous-pull (ou ton t-shirt à manches longues) et tes feuilles de papier blanc.

- Comme tout à l'heure, il s'agit de dessiner les os du haut du corps : la cage thoracique, l'humérus, le radius et le cubitus, à la taille de tes vêtements.

- 6 - Découpage des os :

- Reste bien concentré pour découper très proprement les os du haut du corps.

- 7 - Coller les os du haut :

- Prends de nouveau ton tube de colle et accroche sur ton sous-pull la cage thoracique ainsi que les os des bras.

- Fais bien attention à ce que cela ne déborde pas.

- 8 - Agrafer le haut :

- Ajoute quelques agrafes et surtout laisse la colle bien sécher. Tu ne pourras essayer ton costume, le temps que ça sèche.

- Pendant ce temps tu vas réaliser le masque de tête de mort.

Réalisation du masque

- 9 - Matériel qu'il vous faut pour le masque :

• - 1 feuille blanche de papier
• - 1 crayon à papier
• - 1 paire de ciseaux
• - 1 feutre noir
• - 1 agrafeuse
• - 1 un schéma du squelette humain, que tu prendras dans un livre d'anatomie avec un crâne.

- Commencez par dessiner un crâne.

- Fais le dessin le plus grand possible sur ta feuille A4 . Plus le masque est grand, plus il fait peur.

- Astuce : prends une feuille très épaisse pour que le masque soit bien solide. Ou colle plusieurs feuilles les unes sur les autres.

-10 - Coloriage et découpage du crâne :

- Prends ton feutre noir et repasse sur les contours du masque. Remplis de noir le trou des yeux et du nez.

- Le masque commence à faire peur !

- Maintenant découpe soigneusement le masque, sans oublier les trous pour les yeux.

- 11 - Terminez le masque :

- Mesure au tour de ta tête, pour savoir de quelle longueur d'élastique tu auras besoin pour attacher le masque.

- Puis passe l'élastique dans les trous et fais un noeud ou agrafe le tout.

- Astuce : pour l'élastique, tu peux te servir d'un élastique de jeu de récréation. Comme il est très long tu peux donner le reste à tes amis pour qu'ils se fassent un masque à leur tour.

Une fois que tout est bien sec, tu peux revêtir ton beau costume.

Et voilà tu es terrifiant ! 

- 4 langoustines cuites

- sel, poivre

- 25 ml de vinaigre

- 25 ml d'eau

- 35g de sucre

- 1 c. à soupe de miel

- 1/4 gousse de vanille

- 1 clou de girofle

- Sel, grains de poivre, gingembre et anis étoilé

- 50 g de potiron coupé en losanges

- 25 g de poire coupée en dés

- Dans une casserole, porter les 4 premiers éléments de la compote et les 6 épices à ébullition, puis ajouter la chair du potiron coupée en losanges.

- Faire bouillir à nouveau, baisser le feu et laisser cuire sans compoter.

- Ajouter les dés de poire. Laisser refroidir.

- 400 g de potiron

- Sel

- 2 c. à soupe de beurre

- 50 g d'oignons hachés

- 1/4 de gousse d'ail hachée

- 50 g de carotte coupé en dés

- 60 g de poivron rouge coupé en dés

- 20 g de céleri coupé en dés

- 1/2 c. à soupe de gingembre râpé

- 1 pointe de couteau de paprika en poudre

- 1 pointe de couteau de chili en poudre

- 1 pointe de couteau de curry en poudre

- 1 c. à soupe de sirop de gingembre

- 1 c. à soupe de Ketchup

- 500 ml de bouillon de volaille

- Poivre du moulin

- 60 g de crème fouettée

- 4 c. à soupe de lait de coco

- 1 pincée de sucre

Réalisation

- Eplucher le potiron, le râper grossièrement et le déposer dans un bol avec un peu de sel. Couvrir d'un film alimentaire et laisser reposer 30 minutes..

- Faire revenir l'oignon, l'ail, la carotte, le poivron et le céleri au beurre.

- Ajouter le gingembre, le paprika, le curry, le chili, le sirop de gingembre et le Ketchup.

- Presser le potiron râpé et garder le jus.

- Mélanger le potiron râpé avec les légumes et les faire sauter à nouveau.

- Verser le jus de potiron et le bouillon de volaille. Saler, poivrer et laisser mijoter environ 20 minutes à feu doux.

- Mixer et passer au chinois.

- Pour finir, mélanger la crème fouettée, le lait de coco et le sucre et fouetter légèrement, puis incorporer délicatement à la soupe. Rectifier l'assaisonnement au besoin.

- 250 ml d'eau

- 1 c. à soupe de crème fraîche

- 1/4 citron, le jus

- quelques gouttes d'huile de graines de courge

- graines de courges caramélisées

- Je vais vous donner une dernière chance. Regardez tous à droite.

Tous tournaient la tête vers une rangée de soldats armés d'arcs et de flèches, prêts à leur tirer dessus.

- Maintenant, disait le roi, regardez tous à gauche.

Dans cette direction, les prisonniers pouvaient apercevoir une gigantesque porte noire d'aspect dantesque incrustée de crânes humains sanguinolents, de mains décharnées, de morceaux de cadavre en putréfaction. Une porte d'aspect infernal… qui les faisait frissonner d'horreur.

Le roi se positionnait au centre de la salle

- Ecoutez moi tous. Que désirez-vous le plus ? Mourir transpercés par les flèches de mes archers ou bien tenter votre chance et passer le seuil de la porte noire ? Décidez-vous, je respecterai le choix de votre libre arbitre…

Tous les prisonniers adoptaient le même comportement : au moment de se décider, ils approchaient de la porte géante, lui jetait un regard tourmenté et se prononçaient en tremblant :

- Nous préférons mourir sous tes flèches !

Aucun d'entre eux n'osait ouvrir la porte, imaginant quelle insoutenable destin il trouverait là derrière.

Mais un jour, la guerre fut terminée. Et un soldat qui faisait partie autrefois du peloton d'exécution des archers, osa interroger le roi :

- Tu sais, grand roi, je me suis toujours demandé ce qu'il y avait derrière la porte noire.

Le roi répondit :

- Tu te souviens que je donnais le choix aux prisonniers ? Ils pouvaient pousser la porter ou opter pour une mort certaine. Eh bien, toi, vas ouvrir la porte noire !

Le soldat, frémissant, s'exécuta et la porte tourna sur ses énormes gonds grinçant. Un pur rayon soleil balaya le sol dallé. Alors le soldat ouvrit la porte en grand. La lumière inonda la salle. Elle provenait d'un paysage verdoyant. Le soldat vit un chemin qui montait au milieu des arbres. Et il comprit : ce chemin, c'était celui de la liberté !

FIN

Un jour, elle vit dans la forêt un méchant ogre qui s'apprêtait à dévorer un petit garçon. D'ordinaire, les ogres et les sorcières sont amis. Mais la petite sorcière s'émut à la pensée que le petit garçon serait mangé. Elle cria sa formule magique et Plouf! Plouf! Patatras! l'ogre se transforma en ananas.  Alors le petit garçon se jeta sur le fruit et le dévora! La petite sorcière était malheureuse car elle détestait faire le mal, et elle venait malgré elle de faire périr un ogre !
Elle rentra chez elle toute triste. Elle sanglotait : jamais je ne réussirai à être bonne, c'est trop difficile !

A quelque pas de là, le fils du roi visitait la ville. A sa demande on fit savoir au peuple, que le fils du roi épouserait la jeune fille, la plus gentille qu'il rencontrerait. Pour se changer les idées. la petite sorcière se rendit sur le chemin du cortège, afin de voir passer la prince charmant.  Elle reconnut toutes les mauvaises sorcières du pays qui entre elles complotaient un mauvais coup.

- Que veulent-elles faire ? pensa le petite sorcière. C'est alors qu'elle comprit que les vilaines sorcières s'apprêtaient à changer les de belles demoiselles en sauterelles ! La pauvre petite sorcière n'avait pas le pouvoir de les en empêcher ! Si elle avait été méchante, elle se serait réjouie de voir les filles devenir toutes vertes et sauter dans les rues en stridulant. Mais elle désirait devenir une bonne et gentille sorcière, car son coeur était toujours ému devant la méchanceté d'autrui. A chaque fois une grande peine l'envahissait, mais que faire ?

- Oh ! Mais il y a un moyen d'empêcher tout cela ! pensa-t-elle subitement. Ce moyen, toutes les sorcières le connaissent. Il consiste à se sacrifier soi-même. La petite sorcière n'hésita pas une seule seconde : Plouf ! Plouf ! Patapon ! Transforme-moi en oignons !

Elle devint une grosse botte d'oignons. Et, comme vous le savez, les oignons empêchent les sorcières de pratiquer leurs maléfices cruels ! Elles se mirent à hurler de colère en tourbillonnant dans le rue comme une tempête ! Tout le monde avait très peur, mais les sorcières avaient bel et bien perdu leurs pouvoirs cet fois-ci ! Elles se retirèrent en vociférant des chapelets de gros mots !

Le prince ne sut jamais ce qui s'était passé et rencontra une jeune et belle demoiselle très gentille qu'il épousa rapidement. On donna des fêtes magnifiques dans tout le  pays pendant sept jours et sept nuits, puis il y eut un grand bal. Une fois la fête terminée, les balayeurs nettoyèrent la ville. C'est alors que l'un d'eux ramassa la botte d'oignons dans le caniveau. Il s'apprêtait à la jeter dans le poubelle quand une grande lumière bleue éclaira tout à coup le rue.

- Hé ! s'écria l'homme effrayé. Qu'est-ce que c'est ?
C'était la Reine des Fées qui arrivait ! Elle posa sa baguette magique sur la botte d'oignons. Et voilà que les oignons se transformèrent en une adorable petite fée avec une baguette toute neuve pour faire le bien. Son voeu s'était enfin réalisé grâce à son courage, pour s'être sacrifiée pour sauver ces jeunes filles d'un mauvais sort. Elle était fière et heureuse la petite sorcière. La Reine des Fées lui donna pour mission de veiller sur le jeune couple princier.

La petite sorcière ravie de cette responsabilité, s'acquitta si bien de sa tâche qu'aucun malheur ne frappa le prince et sa femme durant tant d'années qu'ils finirent par mourir d'ennui. Et depuis ce jour, on raconte que l'on dit aux sorcières, de ne pas se mêler des affaires des autres, que cela ne les regarde pas et de s'occuper de leurs oignons.

FIN